Vaches dans une rivière marécageuse, Maroc

La région de Rabat, comme tout le nord de la côte atlantique marocaine, bénéficie de précipitations relativement abondantes (jusqu’à 800 mm par an). Dans cette partie du pays, considérée comme l’une des mieux arrosées du Maroc, les pluies de novembre et de mars alimentent les cours d’eau et sont à l’origine de crues importantes. Cependant, à partir du mois de mai, un vent du sud-est chaud et sec, le chergui, assèche peu à peu leur lit. Celui-ci, devenu temporairement marécageux, se recouvre d’un tapis éphémère d’herbes et de fleurs que parcourent quelques vaches en quête de nourriture et échappées des troupeaux alentour. Avec un peu plus de 2,6 millions de têtes, l’élevage bovin, dominé par des races locales élevées à la fois pour leur lait et leur viande, est minoritaire au Maroc. Comme dans de nombreux pays méditerranéens, les élevages caprins (5,2 millions de têtes) et ovins (16,7 millions de têtes) sont beaucoup plus répandus.