Le Corcovado, Rio de Janeiro, Brésil

Perché sur un piton rocheux de 704 m appelé Corcovado (« bossu »), la statue du Christ rédempteur domine la baie de Guanabara et son célèbre « Pain de Sucre », ainsi que l’ensemble de l’agglomération de Rio de Janeiro. C’est à une méprise des premiers navigateurs portugais qui jetèrent l’ancre dans la baie, en janvier 1502, que la ville doit son nom de « fleuve de janvier », ces derniers croyant pénétrer dans l’embouchure d’un grand cours d’eau ou –autre hypothèse– celle d’une mauvaise transcription de « ria » (qui signifie baie en portugais). Capitale du Brésil de 1763 à 1960, et même capitale du Portugal entre 1808 et 1821, Rio de Janeiro est aujourd’hui devenue une mégapole qui s’étend sur 50 km et abrite plus de 11 millions d’habitants. L’accueil de la finale de la coupe du monde de football en 2014 et l’organisation des Jeux olympiques en 2016 renforceront la notoriété de la ville dont le nom est resté attaché à la Conférence des Nations unies sur l'environnement et le développement, plus connue sous le nom de Sommet de la Terre de Rio de Janeiro en juin 1992. Mais Rio et Sao Paolo, la plus grande ville du pays et sa capitale économique, pourraient d’ici une vingtaine d’années ne former qu’une seule aire urbaine que les géographes désignent sous le nom de mégalopole. Ces deux métropoles et leurs villes satellites regroupent déjà 42 millions d’habitants soit 23 % de la population brésilienne.